Portgas .D. Ace

Nom et prénom : Portgas D. Ace.

Âge : 20 ans.

Membre de quel équipage: Membre de l’équipage de Barbe Blanche.

Rang :Capitaine de la seconde armada.

Description physique :

Ace est un jeune homme assez peu commun, qui se distingue par son style particulier, et qui ne passe pas inaperçu dans la rue.

Portant toujours son chapeau noir sur la tête, celui-ci est décoré par un collier de billes assez grosses, de couleur rouge, sur lequel sont accrochées deux petits badges métalliques, se révélant bleus-gris à la lumière du soleil, qui représentent respectivement la joie et la tristesse. Le pirate se sert de ce couvre-chef pour se protéger du soleil, et cela lui donne un certain charisme. Ses cheveux sont noirs comme l’ébène, et, assez longs et fins, ils retombent sur l’avant de son visage, ne masquant pas pour autant ses fins yeux, d’une teinte similaire au gris. N’étant pourtant pas roux, aux dernières nouvelles, ce fier combattant arbore des tâches de rousseur au niveau des joues, qu’on ne retrouve pourtant pas chez son frère cadet. Autour du coup, il porte le même collier que celui qu’il a placé sur son chapeau, toujours rouge, reflétant bien son style.

On peut dire, ou plutôt remarquer, qu’Ace ne porte jamais de tee-shirt, ou de veste, exposant ainsi son torse, mais surtout ses tatouages, à la vue de tout le monde. Bien évidemment, sa morphologie est plutôt attirante puisqu’il est assez musclé au niveau des pectoraux et des biceps, et qu’il possède des abdominaux biens marqués. De plus, cela lui donne un côté insouciant, et sûr de lui, qui ne lui fait pas défaut. Parmi tous les motifs qu’il s’est fait dessiner sur le corps, on retrouve son prénom, sur son bras gauche, étrangement écorché d’un S barré : sûrement une erreur de sa part lorsqu’il a demandé au tatoueur d’écrire cela. Néanmoins, ce qui reste le plus voyant est le pavillon de son équipage, ancré sur toute la peau de son dos, signe de sa loyauté envers Barbe Blanche, son mythique capitaine. Le reste de ses vêtements est assez commun au reste des mortels, puisqu’il s’agit d’un short assez large, noir, et de chaussures, de la même couleur. La seule excentricité est la ceinture qu’il porte assez desserrée à la taille, de couleur or, qui l’on pourrait croire ne sert pas à grand-chose, mais qui, en fait, tient le couteau du jeune homme, lui aussi assez décoré.

Il n’y a vraiment d’autres choses à rajouter si ce n’est la supposition qu’Ace ne porte pas de tee-shirt pour ne pas le faire brûler lorsqu’il utilise les pouvoirs qui lui ont été conférés par le fruit du démon qu’il a mangé.

Profil psychologique :

Ace est ce qu’on pourrait appeler quelqu’un d’assez louche, de part ses manières et ses attitudes. Comme son frère cadet, il possède une insouciance extrême, qui, le croirait-on, est innée dans la famille, puisqu’il se fiche complètement des divers dangers qu’il croise, se contentant de toujours adopter des traits sereins et calmes. La preuve de ce premier défaut est d’ailleurs ancrée sur son bras gauche, sur lequel le tatouage avec son nom possède une faute, qui est un S barré entre le A et le C de Ace. Il a sûrement dû se tromper en demandant au tatoueur d’écrire son nom, mais ce n’est rien de très grave pour lui. Aussi, on peut dire qu’il possède un appétit surdéveloppé par rapport au reste de la population, qui lui aussi semble être de famille, à la différence que le pirate s’endort subitement quand il mange, ce qui provoque des crises de panique chez les gens qui ne le connaissent pas. Cependant, après quelques minutes à somnoler, il se réveille bien gentiment et reprend le cours de sa vie, normalement. C’est vraiment étrange, et personne ne sait vraiment pourquoi cela arrive.

Toujours, ou presque, souriant, il garde une attitude décontractée, et aime se faire plaisir, notamment en riant, ou en mangeant. De plus, il sait parfaitement s’incruster dans les fêtes, et aime s’amuser. Son sens de l’honneur est plutôt grand, et il aime se montrer gentil et aimable, bien qu’il ne paye jamais l’adition quand il mange quelque part, s’enfuyant à toutes jambes. Cela ne fait pas pour autant de lui quelqu’un de mauvais en soi, et derrière ses airs charismatiques et charmeurs, il est certain qu’il possède un bon fond.

Arme(s) : Ace possède un énorme couteau, qu’il porte à la taille, et qui semble pouvoir faire un bon nombre de dégâts. Cependant, peut-être est-ce simplement une arme pour épater les plus téméraires, et les dissuader de lui chercher des ennuis…

Fruit du démon : Le Mera Mira No Mi, ou pyro fruit, qu’Ace a avalé lui confère les pouvoirs du feu. Il peut ainsi transformer son corps en flammes, cela augmente encore un peu plus sa puissance au combat.

Histoire :

C’est environ vingt ans auparavant que naquit Ace, dans le petit village portuaire de Fushia. Etant le frère de Luffy, il vécut avec lui durant la majeure partie de son enfance, cependant, étant l’ainé de trois ans, il put partir plus tôt de la maison et ainsi réalisé son rêve de prendre la mer pour devenir un pirate reconnu. Durant les deux ou trois années qui précédèrent son départ, il s’occupa de son petit frère, qui avait avalé un des célèbres fruits du démon, ramené par l’équipage de Shanks le Roux, qui d’ailleurs séjourna sur l’île une année entière. Des duels fraternels se déroulaient souvent entre les deux futurs pirates, et malgré le fait que le corps de Luffy soit élastique, l’issu du combat était toujours la même : Ace gagnait sans aucun problème. Cela peut paraître étrange, puisque d’ordinaire un fruit de ce genre augmente considérablement les capacités offensives et défensives de son possesseur, cependant, la seule conclusion à ceci est le fait qu’Ace devait être vraiment très fort. La suite des évènements le prouve, car en peu de temps, le jeune homme parvint à dénicher lui aussi un fruit démoniaque, lui conférant des aptitudes dangereusement enflammées, et c’est avec le pouvoir de changer son corps en feu qu’il entra dans la flotte de Barbe Blanche, le célèbre marin qui rivalisait d’égal à égal avec Gold D. Roger, le seigneur de tous les pirates, et ancien possesseur du One Piece. Après plusieurs péripéties certainement très dangereuses, notre héros fut nommé à la tête de la seconde armada de Barbe Blanche, ce qui fit grimper la prime mise sur sa tête. Aujourd’hui, il est à la recherche d’un traître surnommé Barbe Noire, qui, après avoir tué un de ses camarades d’équipage, s’est enfui en formant un équipage. Séjournant sur des îles proches de Drum, il recherche cette homme qu’il considère comme abject pour le punir du méfait qu’il a commit. En plus de cela, Ace, ayant appris récemment que son frère était recherché et arrivait sur GrandLine, souhaite le retrouver pour prendre de ses nouvelles.

Ace et Luffy sont frères, c’est pourquoi le fait qu’ils ne portent pas le même est troublant. Cependant, malgré cette légère différence, on sait que la volonté du D coule dans les veines de chacun d’eux.

Post RP :

Il était très tôt sur la route de tous les périls, et le soleil n’était pas encore levé. La lune commençait à disparaître, mais le jour n’arriverait pas avant quelques heures au moins, ce qui laissait une marge de sommeil assez importante à ceux qui dormaient. Cependant, la nuit dernière, Ace n’avait pas fermé l’œil ne serait-ce que quelques minutes, rien que pour se ressourcer un tout petit peu. La journée précédente n’avait pas dû le fatiguer du tout, puisque d’ordinaire, après avoir mangé une demi tonne de nourriture à une allure déconcertante pour la plupart des humains de cette terre, il s’en allait rapidement pour le pays des rêves, laissant son équipage se débrouiller tout seul jusqu’au lendemain, vers dix heures du matin. Cela semblait donc assez étrange, et tracassait les quelques matelots qui avaient eux aussi veillés pour essayer de savoir auprès de leur capitaine ce qui n’allait pas. C’était peine perdue de tout façon, il n’avait pas le moins du monde sommeil, c’était ainsi et pas autrement, et on ne pouvait rien y faire. Alors, le pirate se contentait de regarder la mer, devant lui, qui s’agitait ici et là, produisant un bruit qui devenait au fil du temps habituel pour n’importe quel marin : celui des vagues qui s’écrase violemment contre la coque en bois d’un navire. D’un côté, ce qu’il faisait était quand même quelque peu dangereux pour lui, puisqu’il était simplement assis sur la proue, qui remuait au gré des caprices marins : si par un quelconque malheur il s’endormait d’un coup, les risques de couler étaient grands, car il ne pouvait guère mieux nager qu’une enclume à cause du fruit du démon qu’il avait ingurgité quelques années auparavant.

Soudain, alors que personne ne s’y attendait, une sorte de bruit étrange se fit entendre à l’avant du bateau, au niveau de la surface de l’eau. Entendant cela rapidement, tout l’équipage pensa d’abord que son capitaine venait de tomber à l’eau, comme il l’avait déjà fait une ou deux fois, mais, accourant du plus vite qu’ils le purent, les deux ou trois matelots qui arrivèrent en premier rassurèrent le reste de leurs camarades : Ace n’avait pas rejoint les fonds marins, il se penchait juste vers l’extrémité de la proue assez dangereusement, comme pour voir lui aussi d’où venait cet étrange son qu’il avait repéré quelques secondes avant. Dans cet instant, une mouette porteuse de courrier, avec un joli petit collier bleu azur et blanc, se posa derrière notre jeune insouciant, attendant une réaction de sa part pour donner ce qu’elle avait transporté jusqu’ici. Mais il semblait être vraiment trop occupé à regarder vers la mer, et à essayer de voir ce qui suscitait sa curiosité. L’oiseau, attendant depuis au moins cinq bonnes minutes, commençait déjà à s’impatienter, mais il s’énerva encore un peu plus quand il remarqua que celui qu’il attendait s’était maintenant allongé, tranquillement, et observait les quelques requins qui n’attendait qu’une chose : la chute d’un des pirates du navire pour pouvoir en faire leur repas du matin, aussi appelé petit déjeuner. C’en était vraiment trop pour elle qui s’efforçait de faire des efforts de politesse, et de compassion envers ce gus qui semblait intellectuellement inférieur. Prononçant bruyamment un cri digne des plus méchants volatiles marins, l’animal déposa avec brutalité la lettre qui était casée dans une petite sacoche, et se prépara à reprendre son envol, offusqué et rouge de colère…

Mais Ace, qui avait été surpris par ce petit cri qui venait de derrière lui, se retourna violemment, et, giflant sans vraiment le faire exprès l’animal qui allait repartir, il l’envoya sur le pont de son navire, qui venait d’être astiqué au peigne fin par toute l’équipe qui s’occupait du nettoyage à bord. Bien évidemment, tout brillait comme jamais, et le fait qu’il n’y ait plus un seul milligramme de poussière donnait un aspect très soigné au bateau, mais le sol était encore humide à cause de la serpillère, qui avait été passée une bonne dizaine de fois cette nuit, et le produit désinfectant utilisé favorisait grandement les glissades, ce qui n’était pas grandement recommandé à cause des risques de tomber à la mer, et d’être emporté dans des vagues terrifiantes. Heureusement, l’oiseau fut la seule victime de ce produit, et, déboulant à toute allure au milieu des marins, il finit par arriver dans l’eau, dans un énorme bruit. Pour le moment, rien de tout cela, mis-à-part le tour de manège gratuit n’aurait pu être dangereux pour notre amie la mouette, mais il s’avéra qu’alertés par les vibrations, les quelques requins, qui jusqu’alors avaient préféré rester vers l’avant pour dévorer le capitaine si jamais il s’avérait qu’il tombait, arrivèrent rapidement, et, se partageant cet apéritif chétif, ils avalèrent gloutonnement la malchanceuse.

Ce n’était qu’un oiseau après tout, rien de vraiment très grave, c’est pourquoi tout le monde continua son travail comme si de rien n’était, tandis que le capitaine de la seconde armada de Barbe Blanche découvrait sa lettre, posée sur la proue à son attention. Au départ, il se frotta doucement les yeux pour confirmer le fait qu’il ne rêvait pas, il fallait s’attendre à tout, et la fatigue de tous les jours accumulée au bruit des vagues qui s’entrechoquent pouvait très bien lui jouer des tours. Mais, après quelques secondes à rester sans bouger, fixant dans le blanc des yeux ce simple courrier, qui d’ailleurs n’avait pas d’yeux, Ace se décida à l’ouvrir, pour voir qui lui avait écrit. Il avait beau réfléchir à l’identité de ce mystérieux écrivain, rien ne voulait lui venir à l’esprit, et il se dit finalement qu’il se fatiguait pour rien, il observerait la signature après une lecture attentive. Tout aurait dû se passer pour le mieux durant cette ouverture de courrier, mais malheureusement, il en fut autrement et le pirate faillit perdre la vie, enfin, cela est un grand mot pour quelqu’un d’insouciant comme lui.

Suite aprés car comme c'est trop long je le fait en deux fois sinon il dise la longueur du sujet depasse la limite

En effet, alors que le morceau de papier était entre les mains d’Ace, celui-ci le laissa quelque peu s’envoler, et il fila droit vers la mer, plongeant juste en dessous de la proue. C’était à quelques centimètres, il n’avait qu’à se pencher vers le bord pour le rattraper avant qu’il ne soit trop tard, et que l’eau efface toute trace d’encre. Cette situation qui pouvait s’avérer dangereuse n’affecta pas vraiment le caractère du jeune homme, qui, plongeant la tête la première, saisit ce qu’il cherchait à atteindre, avant de se rattraper à un morceau de bois qui s’avérait être cette même proue. Il était maintenant ballant, pousser par le vent tantôt à gauche, tantôt à droite, et les requins sous ses pieds s’affolaient déjà du met qu’il allait déguster dans peu de temps. Après tout, l’espèce de volatile avait égayé leur appétit, et ils n’attendaient plus que la partie consistante du repas, celle qui leur permettrait de survivre encore un petit peu plus longtemps dans les eaux de la route de tous les périls. Cependant, ils ne mangeraient pas aujourd’hui puisque une partie de l’équipage venait de remarquer que son capitaine était tombé, et qu’il fallait réagir pour le sauver. Alors, ouvrant une des écoutilles du navire, un des marins les plus musclés passa ses bras sous les fesses de notre cher pirate, qui, profitant de ce siège au dessus des abysses marines, se mit à ne plus se tenir du tout, ouvrant tout naturellement son enveloppe, comme si de rien n’était.

Après avoir lu le contenu de cette lettre, le jeune homme aux poings ardents se décida à dire tout haut ce que l’équipage allait faire. Apparemment, cela semblait être une sorte d’invitation pour une journée très spéciale dans un hôtel de luxe d’une des îles d’été. Le soleil allait donc être au rendez-vous, et il pourrait très facilement bronzer, tout en profitant d’un cadre magnifique, et réservé à une seule et unique personne : lui. A la fin, comme il l’espérait, Ace pu remarquer une signature, mais cela ne l’avança pas beaucoup car il ne connaissait pas le nom d’émetteur, et d’après lui, il n’en avait jamais entendu parler. Mais une seule question se posait dans l’esprit de tous les matelots : pourquoi avait-ce été leur capitaine à eux, chef de la seconde flotte de Barbe Blanche, qui avait été choisi pour profiter de cette journée de détente offerte, et pas quelqu’un d’autre… A ce qu’ils savaient, le pirate n’avait jamais participé à un espèce de jeu concours quelconque, mais peu importe, il savait se défendre si la situation dérapait, il ne fallait donc pas s’en faire pour lui. C’est ainsi que le navire prit la direction tribord, et que les voiles furent toutes déployées pour garantir une vitesse convenable. Quant à ce qui se passa après, le capitaine remonta à bord, dormant quelques heures dans sa cabine, alors que le soleil commençait déjà à se lever. Le gars qui l’avait soutenu ? Une tendinite à chaque bras…

Après trois heures de navigation, qui s’avérèrent plutôt rapides pour Ace, toujours somnolant dans sa chambre, le bateau put enfin voir l’île sur laquelle il allait accoster. Depuis une demi-heure, le soleil s’était mis à rayonner comme jamais, et le climat à la fois chaud et doux permettait à tous les marins d’apprécier ce début de journée, qui aurait très bien pu commencer sur une île d’hiver ou d’automne, avec une couche immense de neige, ou un vent du tonnerre. D’un côté, cette invitation n’était pas une si mauvaise chose, elle permettrait à tout le monde de se baigner dans les eaux luxuriantes et transparentes de la plage d’en face, et d’ainsi profiter d’un certain repos, bien mérité. En effet, personne ne chaumait, et qu’en on était au service de Barbe Blanche, il fallait s’accrocher et travailler, cependant, le capitaine n’était pas un bourreau de travail, et il s’évertuait à penser qu’il fallait toujours reporter au lendemain ce que l’on pouvait faire le jour-même. Il était vrai qu’à certaines occasions, il y avait les bouchées doubles, et un résultat rapide devait se faire sentir, mais cela n’arrivait que rarement.

Sentant que le rythme de navigation se ralentissait brutalement, le pirate sortit de sa cabine, pour voir ce qui se passait. Ses cheveux un peu emmêlés étaient cachés sous son chapeau, tandis que son sourire grandissait de plus en plus qu’il s’approchait de cette île paradisiaque. La plage de sable fin n’était plus qu’à quelques mètres, et bientôt, il pourrait marcher dessus, c’était le pied. Attrapant l’ancre d’une main, il se pencha vers le bord, et la lança bien profondément dans le sol, recouvert d’environ dix centimètres d’eau, ainsi, le bateau ne s’en irait pas. C’est ensuite d’un bond qu’Ace sauta à terre, atterrissant bien évidement sur ses deux pieds, ce qui fit naître une véritable admiration au fond du cœur de chacun des nouveaux officiers. Il venait quand même de franchir une distance assez haute, et pourtant, il partait déjà voir s’il y avait une quelconque ville ou des restaurants pour se remplir l’estomac. En effet, il avait faim, et le simple fait de penser qu’une énorme assiette de viande l’attendait bien gentiment quelque part ravivait dans son âme une passion éteinte. Mais alors qu’il arrivait à la lisière du bois de cocotiers, il remarqua avec stupeur qu’il n’y avait ici qu’un seul et unique bâtiment, qui brillait technologiquement au milieu de cette verdure indomptée. Tout de suite, il se demanda pourquoi cette île paraissait si déserte, alors que la température devait avoisiner les trente-cinq degrés Celsius, et que tout ici laissait penser au paradis terrestre, mais il fut coupé par une jeune femme, qui était arrivée sans qu’il ne s’en rende compte.

« Excusez-moi monsieur Portgas D. Ace, je me trompe ? »

« Non, c’est bien moi… Je suis là pour l’hôtel, c’est par ici ? »

« Oui monsieur, mais avant, vous avez le droit à une visite guidée du site, vous entrerez plus tard… »

« Ah bon ? »

Ace venait de demander cela rapidement et spontanément, mais il avait déjà tourné le dos à la jeune hôtesse qui l’avait accueilli. En réalité, il n’avait écouté que les deux ou trois premiers mots qu’on lui avait dits, et maintenant, il s’était mis en tête de trouver le buffet. Derrière lui, tous les marins de son équipage se demandaient ce qui allait se passer, et leur capitaine, voyant cela, leur ordonna de rester sur la plage, pour se détendre un petit peu pendant que lui profiterait des différents soins qu’il recevrait. Dans sa tête il imaginait déjà se faire masser par une dizaine de jeunes filles, puis ensuite passer dans un bain chaud, qui faisait jacuzzi en appuyant sur un des nombreux petits boutons. Il allait passer un moment inoubliable, un moment de détente succulent, dont il se rappellerait toute sa vie… Bon, il exagérait peut-être un peu, mais cela allait quand même être agréable pour lui, du moins, jusqu’à ce que…

Le jeune pirate entra dans l’hôtel, et remarqua que tout brillait parfaitement : le ménage avait sûrement dû être fait avant son arrivé, pour l’épater encore un peu plus. Il s’avança de quelques pas, et remarqua un homme assez étrange et plutôt mystérieux au comptoir. Il essuyait des verres tranquillement, mais ses yeux, braqués sur le nouvel arrivant, lui donnaient un air de psychopathe assoiffé de sang bien frais. Après tout, il s’agissait peut-être d’un piège, tendu par une armée de zombies retranchée sur une île de rêves, qui adoraient manger des cervelles humaines avec leurs spaghettis : l’hôtel étant un guet-apens. Non, la jeune fille qui l’avait accueilli était bien trop jolie pour être un mort-vivant, et puis même, pourquoi des créatures dans ce genre s’intéresseraient à Ace. Finalement, il continua son chemin, et arriva dans une sorte de salle de bain, toujours suivi de cette jolie femme, qui ne semblait pas vouloir le lâcher. Elle prit un peignoir blanc, et une sorte de serviette, puis apporta à notre héros une sorte de caleçon de bain, pour qu’il puisse profiter des différentes choses utilisant de l’eau. Voyant qu’elle désirait un minimum d’attention, il garda le silence pour qu’elle dise ce qu’elle voulait annoncer depuis au moins cinq minutes :

« Vous voilà dans la salle de bain royale. Elle a été aménagée pour vous et le temps que vous vous changiez, la baignoire sera remplie d’eau chaude. Vous pourrez profiter des différents bains, à remous ou non, et manger en même temps de délicieux takoyakis préparés par nos soins. Un chef cuisinier est venu spécialement pour l’occasion… »

« Ah d’accord, et… »

Tout le monde crut qu’Ace allait vouloir savoir pourquoi lui avait été invité, mais il se souciait visiblement d’autre chose.

« Je vais devoir payer une quelconque somme ? »

« Non, c’est offert ! Alors que la fête commence ! »

C’est ainsi qu’Ace passa une bonne heure à se baigner et à manger, augmentant toujours un peu plus la température de son bain. Les remous le détendaient plus qu’autre chose, et il s’avait qu’il n’allait pas tarder à s’endormir, dans ce cadre agréable et chaleureux. Quelques minutes plus tard, ce qui devait arriver arriva, et notre héros n’eut même pas besoin de compter les moutons pour passer dans le pays du sommeil. Il dormait donc maintenant profondément, mais il fut réveillé au bout d’une heure par un rire sadique et machiavélique. Quand il ouvrit les yeux, le jeune homme put constater avec effroi qu’il s’agissait de la jeune femme qui lui avait donné son peignoir et son maillot de bain, cette même femme qui avait désormais troqué sa voix féminine et sensuelle pour une plus bourrue et virile. Bien évidemment, le pirate voulut savoir pourquoi elle rigolait, mais il sentit que tout son corps le picotait, comme quand on reste trop longtemps dans l’eau de mer, et que le sel finit par se coller à la peau.

« Vous n’avez pas idée de brailler comme ça… »

« Portgas D. Ace, tu es à notre merci maintenant ! J’ai rempli la baignoire d’eau de mer, tu ne peux donc plus rien faire, comme tu as mangé ce fruit ! Hahahaha »

« Hein ? Quoi ? Oh, il reste des takoyakis, génial ! »

« Hey tu m’écoutes ?! »

« Tiens, t’as une drôle de voix, toi, pour une fille… »

« C’est parce que je suis… »

La jeune fille attrapa une sorte de pli sur son coup, et arracha le masque qu’elle avait jusqu’à présent. Ace fut bien entendu étonné, surtout à cause du fait qu’en dessous de cette jolie jeune femme se cachait un ours poilu.

« Un ours ?! »

« Quoi ? Non ! Je me suis trompé de visage ! »

La bête recommença alors ce qu’elle venait de faire, pour finalement afficher la tête d’un squelette.

« Un mort-vivant ?! »

« Non ! Mince, encore trompé… »

Au fil du temps, Ace commençait à se lasser des trente sept premiers visages de la femme, c’est pourquoi il attrapa le plateau de nourriture, et qu’il en avala une grande partie avant de finalement s’en dormir, comme à son habitude, en plein repas. L’espèce de clown masqué n’arrivait pas à retrouver son vrai visage, et il commençait à crier de plus en plus fort, en signe de colère. S’il n’arrivait pas à retrouver le bon visage, il ne reprendrait plus jamais son apparence d’origine, et cela, c’était une des pires choses qui pouvait lui arriver. Les différents bruits finirent pas encore une fois réveiller Ace, qui le prit cette fois assez mal, et qui d’un coup de poing brutal envoya notre ami le sans-figure contre un des murs, transperçant celui-ci et d’ailleurs les trois autres qui suivirent. Mais comment était-ce possible, c’est ce que se demanda en premier lieu l’homme qui venait de voler à travers quatre pièces différentes, le fruit l’empêchait pourtant d’attaquer, du moins, avec son pouvoir. C’est ce qu’avait oublié de dire le maître de ce stratagème, qui caché dans l’ombre, observait la scène.

Ace se releva alors brutalement, et attrapant une serviette, il s’essuya en souriant, comme content d’avoir pu profiter de cette journée de détente, et des différents mets qu’il avait mangés. Cependant, au moment où il termina de se chausser, la porte s’ouvrit dans un fracas intense, laissant voir deux officiers assez balaises, et l’homme du bar, qui, même sans tablier, paraissait toujours aussi étrange. Ils semblaient être venus pour tuer le capitaine de la seconde armada de Barbe Blanche, puisqu’il avait des couteaux à la main, mais, sûrement car ils sous-estimaient l’homme qu’ils avaient en face d’eux, un sourire trônait sur le visage de chacun de ses trois gus. N’avaient-ils jamais entendu parler d’Ace aux poings ardents, un des hommes les plus forts de la route de tous les périls, en prime au service du pirate le plus proche du One Piece pour le moment. La chance était apparemment contre eux, même s’ils ramenaient une dizaine de leurs camarades pour les aider, ils n’auraient certainement aucune chance de gagner contre lui seul.

« Bon, je vais y aller moi d’accord ? J’ai bien mangé, vous ferez mes compliments au chef… C’était mal ici, faudra me réinvit… »

Alors qu’il s’apprêtait à conclure sa petite phrase de remerciement, Ace fut poussé par les trois hommes qui voulaient le tuer, eux même chutant. Derrière, trois ou quatre autres attaquants étaient arrivés, mais ils avaient trébuchés, et le tout s’était terminé dans un roulé-boulé incontrôlable. Le pirate, bien évidemment, avait été entrainé dans la bousculade, et tous ensemble ils glissaient vers le mur, pour s’arrêter dans un bruit atroce. La plupart était sonné, et les quelques autres préféraient restés au sol, pour retrouver leurs esprits. Mais le jeune homme se releva bien rapidement, comme si de rien n’était, et il commença par vouloir s’en aller par la porte. Cependant, quand il arriva près de son point de sortie, un petit garçon d’environ 1m10 de hauteur lui barra la route, un sourire gêné aux lèvres. Il semblait que c’était lui qui avait fait des croche-pieds à tous ses coéquipiers, mais son air innocent l’excusait tout de suite de cette grave faute.

« C’est toi qui a fait tomber tout le monde, petit ? »

« Oui, mais je n’ai pas fait exprès vous savez… »

« Bon, c’est pas grave… a+ »

Ace se mit donc à marcher vers la sortie, sifflotant un petit air de ses fines lèvres. Mais il n’aurait jamais dû tourner le dos à cet enfant, qui s’avéra être une créature immonde. En effet, alors qu’il ne regardait pas derrière lui, se contentant de remettre son chapeau comme il le fallait, le petit garçon commença par grandir d’au moins soixante centimètres, ses bras, ses jambes et tout le reste de son corps se musclèrent alors d’un coup, laissant voir des poils assez bestiaux et inhumains. Il rigolait maintenant assez fort pour être entendu de quiconque, et son regard se tournait vers celui qu’il désirait tuer, à savoir Ace lui-même. Mais le jeune homme aux cheveux noirs n’était pas surnommé « Ace aux poings ardents » pour rien, et n’ayant plus aucune goutte d’eau de mer sur lui, il enflamma son bras en un instant avant de frapper son ennemi, qui avait voulu se jeter sur lui brusquement, en l’attaquant par derrière afin de l’anéantir rapidement.

Sur ce léger affrontement, le capitaine Ace repartit tranquillement et sereinement, se dirigeant rapidement vers son bateau afin de reprendre la mer. Cette île avait été un bon moyen de se détendre, mais le travail l’appelait, et surtout, il savait que la nourriture qu’il n’avait pas mangée le soir précédent l’attendait toujours dans la calle, ne demandant qu’à être préparée.

Bon a ce kon ma dit il est deja prit donc je vais prendre Rob Lucci